Ligne vide = nouvelle colonne. Limitées par la somme des largeurs, en pratique ~7.
Le style est imposé, ne supporte quasiment que :
*Italique (donne gras)
*Souligné (donne gras)
*Barré
*Police plus grande
Cet écrit fait partie d'une série :
•Journal de Coctail, partie 1
•Journal de Coctail, partie 2
•Journal de Coctail, partie 3
•Journal de Coctail, partie 4
(obtenu par copié/collé)
Pantocrat avait aperçu le bâtiment en premier.
Ce n’était pas plus mal, j’en avais marre de marcher et je n’avais pas envie de passer une nouvelle nuit à la belle étoile.
Pantocrat, Zoby et moi-même (coctail) marchions sur cette terre poussiéreuse parsemée de broussailles depuis des jours et des jours. Nous avions rempli tous les récipients possibles avant de partir mais notre eau chaude s’épuisait encore plus vite que nos derniers espoirs. Mon esprit vagabondait parfois et m’imaginait baignant dans un lac gelé, loin de tous ces zombies qui nous suivaient.
Ils étaient lents, puants et infatigables. Ils marchaient plus lentement que nous mais semblaient attirés par notre présence. Le jour, nous parvenions à les semer, mais la nuit… la nuit, lorsque nous les entendions approcher, nous étions forcés de lever le camp en toute hâte.
Nous pouvios parfois voir de loin en loin d’autres silhouettes, misérables pantins désarticulés qui se rapprochaient de nous. Nous accélérions alors notre pas et ils se joignaient alors à la horde qui nous suivait, grossissant leurs rangs un peu plus chaque jour.
A fur et à mesure de notre approche, nous voyions mieux la bâtisse. Sa base était large et il y avait un petit étage. Une antenne se dressait au-dessus. Je vis bientôt des carcasses à côté de la construction.
Je regardais mon compagnon, Zoby. Il avait l’air encore plus misérable que le jour où nous nous étions rencontrés. Ses lèvres étaient couvertes de croûtes de sang. Il supportait le moins bien le soleil de nous trois mais était le plus bricoleur, ce qui était indispensable pour survivre dans ce monde. C’est lui qui m’avait construit ma « râpe ». Je ne me serais séparé pour rien au monde de ce bout de tôle tranchant.
L’air tremblait sous l’effet de la chaleur. Chaque pas était une lutte mais l’abri se rapprochait lentement… lentement…
C’est alors que Pantocrat poussa un cri.
Il venait d’apercevoir les cinq zombies qui se dirigeaient vers nous et qui nous empêchaient d’atteindre le bâtiment.
Je ne voulais plus marcher. J’avais soif. J’en avais marre d’être traqué comme une bête. Je n’avais pas étudié et travaillé dur pour finir traqué par une horde de morts-vivants.
J’en avais marre.
Cette construction était ce que j’attendais depuis de jours. Qu’au moins, nous puissions fermer nos yeux cernés par le manque de sommeil.
J’en avais marre.
Le soleil tapait sur ma tête et les cinq cadavres putrides se rapprochaient. Pantocrat et Zoby discutaient sur la manière de les contourner. Zoby regardait anxieusement le soleil descendant et craignait de ne pouvoir faire un détour suffisamment grand pour lels éviter complètement.
J’en avais marre.
J’aurais voulu crier mais aucun son ne sortit de ma gorge lorsque je courus vers les zombies, ma râpe levée.