Ligne vide = nouvelle colonne. Limitées par la somme des largeurs, en pratique ~7.
Le style est imposé, ne supporte quasiment que :
*Italique (donne gras)
*Souligné (donne gras)
*Barré
*Police plus grande
Cet écrit fait partie d'une série :
•Journal de Coctail, partie 1
•Journal de Coctail, partie 2
•Journal de Coctail, partie 3
•Journal de Coctail, partie 4
(obtenu par copié/collé)
Je regardais distraitement l’antenne de la camionnette placée en dessous lorsque je les entendis.
Ils poussaient des cris gutturaux et s’avançaient dans le désert.
La horde arrivait.
Et avec elle, cette odeur de chairs sous le soleil. J’avais vomi les premières fois que les avais senti mais je m’étais habitué. L’organisme peut s’habituer à beaucoup de choses… Même aux pires… Même à la horde…
Je les entendis taper sur les capots rivetés contre les murs. Bonne idée qu’avait eue Pantocrat. Bonne protection que les capots. Bonne protection, mais pas très silencieux. Je tiendrai éveillé toute la nuit avec un boucan comme ça.
Je tins d’ailleurs toute la nuit. Heureusement car peu avant le lever du soleil, je vis apparaître une tête devant la fenêtre de l’étage.
Une tête sans mâchoire. J’hurlais pour prévenir les autres et je sortis ma râpe.
La tête vola au-dehors mais le reste du corps du zombi continua quand même vers moi, faisant des moulinets avec ses griffes vers moi.
J’en vins à bout lorsque les deux autres arrivèrent derrière moi.
Zoby poussa un cri et désigna la fenêtre.
Accaparé par mon combat, je n’avais pas vu que quatre autres zombies étaient rentrés et d’autres arrivaient encore.
Nous nous élancions comme un seul homme vers la porte et pendant que Pantocrat et Zoby s’arc-boutèrent pour la maintenir fermée, je courrais dans tous les sens pour chercher de quoi la coincer. Je finis par trouver le canapé et avec l’énergie du désespoir, je réussis même à le trainer jusqu’en haut.
Il était temps car le bois de la porte commençait à partir en miettes. Zoby m’aida à le placer debout entre la porte le mur opposé. Le canapé était coincé et bloquait tout le passage mais au moins, les zombies ne pouvaient pas passer.
Leur assaut dura jusqu’à midi.
Nous sortions prudemment et Zoby et moi-même jetions un regard noir à Pantocrat lorsque nous découvrîmes que les zombies avaient pu entrer grâce à la camionnette qu’il avait placée devant la porte…
Pantocrat monta sur la camionnette à l’extérieur de la bâtisse et redescendit aussitôt. Il était tout blême. Sous ses coups de soleil et son visage qui pelait, ce n’était pas évident à voir, mais ses bégaiements nous apprirent qu’il restait une douzaine de zombies dans la pièce à l’arrière de nos barricades. Ces mêmes zombies qui avaient grimpé à l’étage la nuit précédente, n’étaient pas repartis avec le reste de la horde et occupaient maintenant une partie de notre abri.
Sans un mot, j’allais chercher la bouteille d’alcool, en pris une gorgée entière pour me donner courage, pris ensuite le briquet dans la poche de Pantocrat et montais sur la camionnette.
Le hurlement des zombies en train de bruler dura encore quelques heures.
Le soir, Pantocrat avait transformé la bâtisse en forteresse et poussé la camionnette. Zoby avait construit une cabine en tôle à l’arrière du half-track et j’avais fini de dégager le bâtiment. J’avais tiré plusieurs caisses grâce à des roulettes trouvées dans notre maison pour les ouvrir durant la nuit.