Ligne vide = nouvelle colonne. Limitées par la somme des largeurs, en pratique ~7.
Le style est imposé, ne supporte quasiment que :
*Italique (donne gras)
*Souligné (donne gras)
*Barré
*Police plus grande
(obtenu par copié/collé)
Nul ne savait d'où venaient les survivants et cela leur importaient peu. Tous ce qui comptaient c'était de survivre dans le désert au milieu de la horde.
Jour 1
Les survivants s'étaient concertés, ils travaillaient ensemble, s'entendaient bien, et rapidement sur la colline désertique s'éleva un petit fortin protégé où tous purent passer la nuit en toute sécurité.
Les râles des zombies, cette nuit là, fut la seule crainte qu'ils subirent.
Jour 2
Il était important de trouver des ressources en plus grande quantité. Des expéditions furent menées. L'eau commença à être rationnée car c'était une richesse malheureusement pas inépuisable.
Quand les explorateurs revinrent, le fortin était devenu plus grand, plus accueillant, tandis que toujours plus de survivants arrivaient du désert. Cela diminuait d'autant plus les ressources en eau.
Le soir on déplora la perte de quatre explorateurs qui ne retrouvèrent pas le chemin du retour.
Les zombies furent plus nombreux à la porte et peu de survivants trouvèrent le sommeil cette nuit là.
Jour 3
Les restrictions en eau furent la cause des premières tensions : les plus courageux qui partaient dans le désert reprochaient aux nombreux ouvriers leurs inactivités dans la ville. Mais nul ignorait le véritable problème : les principales ressources disparaissaient. La ville ne se développait plus. Trop de survivants, pas assez de quoi survivre.
Les quelques expéditions qui partirent revinrent avec peu de matières premières. Nul n'eut de nouvelles des explorateurs courageux qui étaient dans des zones inconnues.
Les premières disputes éclatèrent à la tombée de la nuit et seul l'intervention de quelques survivants empêcha le pire.
La nuit fut des plus horribles : les zombies de plus en plus nombreux passèrent un certain nombre des défenses et entrèrent en ville. Les plus faibles, les moins protégés furent dévorés vivants ou emportés dans le désert.
Cette nuit, plus de 12 survivants furent déclarés perdus.
Jour 4
Les survivants, pour la première fois moins nombreux que le jour de leur arrivée concentrèrent leurs efforts pour développer les défenses de la ville malmenées par la horde la nuit précédente.
Une seule expédition partit dans le désert. Elle ne revint que peu de temps après la tombée de la nuit avec peu de choses. Les survivants savaient que la nuit allait être longue, et elle le fut.
Les zombies entrèrent en force. Toujours plus nombreux, ils pénétrèrent dans la ville arrachant de leurs tentes ceux qui ne s'étaient pas assez protégés. Seuls survécurent les mieux protégés.
Plus de la moitié des survivants disparurent dans les profondeurs de la nuit.
Jour 5
La ville vivait déjà ces derniers jours. Chacun cherchait à se protéger du mieux possible. D'autres restaient cloîtrés contre un mur en pleurant ou les yeux dans le vague.
Certains sortirent, parfois même seul,dans le désert malgré le danger que représentait le nombre croissant de zombies.
En vain. Ceux qui revinrent n'avaient trouvé que des ressources inutiles pour renforcer les défenses de la ville.
Les disputes reprirent de plus belle entraînant de violentes bagarres, malgré l'intervention de survivants.
Alors que la nuit tombait, certains prirent même la décision de protéger leur propre habitation en s'emparant de vieux matelas et autres portes qui renforçaient la porte de la ville. A leurs yeux que leur importaient la vie de leurs voisins quand la leur était en danger.
Alors quand minuit sonna, et que la horde déferla, la mort faucha tous ceux qu'elle rencontra. Des hurlements se faisaient entendre quand les victimes étaient arrachées de leur cachette par des zombies vociférants, dont certains étaient parfois leur voisin de la veille !
Ne survécurent que ceux qui avait pillé les défenses de la ville. Celle-ci n'existait plus en tant que telle.
Jour 6
La ville n'était plus. Seuls demeuraient une poignée de survivants cloîtrés dans leur fragile habitation. On se toisait, on s'observait.
Il n'existait plus d'ordre. On se battait, on se volait, on se méprisait. Tout ce qui importait c'était de survivre à la nuit prochaine. Si l'un des survivants quittait son taudis, tout était pillé à son retour.
La faim. La soif. C'étaient les principales préoccupations de la journée. Le soleil tapait fort sur la tête des survivants fatigués. L'un d'entre eux fut même pendu car il avait osé mangé seul, sans partager, un rat mort depuis plusieurs jours qu'il avait trouvé.
Mais combien d'autres calmèrent leur faim avec une nourriture encore plus douteuse?
Les plus désespérés partirent dans le désert pour y trouver, ils l'espéraient, une mort rapide.
Quand la nuit tomba, certains l'accueillirent comme une délivrance.
La horde pénétra comme jamais elle ne l'avait fait, à peine ralentie par les dernières défenses. Le nombre de zombies était … effroyable. La nuit ne fut que plaintes et hurlements.
La ville disparut en une multitude de cris de douleur.
Jour 7
Aujourd'hui le soleil s'est levé sur un tas de ruine. Des mouches bourdonnent sur les corps à moitiés dévorés des survivants. Cela même qui se lèveront la nuit prochaine à la recherche de viande fraîche.
Je sors de ma cachette encore tremblant . Je suis seul. Il ne reste plus rien autour de moi. Je ne passerai pas la prochaine nuit. Et partir dans le désert m'effraie encore plus.
Je décide de laisser une trace pour rappeler que j'ai existé, que cette ville a existé.
Le destin n'a pas décidé qu'elle reste. Qu'en serait-il exactement si nous avions, si nous étions resté soudés au lieu de nous battre…?
J'en saurai jamais rien.
J'ai si faim, et si soif. Il faut que je renforce ma cachette, peut être que quelqu'un va venir.
Jour 8