Écrit : Ode aux corbeaux

Rédacteur : Firenz

Texte

(obtenu par copié/collé)

BOULIMIE DE PLUMES

Corbeaux, Jeunes Corbeaux,
Volatiles nécrophages,
Vous si lointains, là haut,
Perchés dans les nuages,

Gardez vous de gouter
La chaire encore rose
des restes déposés
Sur l'autel de la prose.

Les vieux ne sont pas morts
Ils sommeillent simplement.
Poitrines médaillées d'or
Mais gardiens vigilants.

Vous aimez à tâter
Leur vieille peau tannée
mais à trop picorer
Les voilà dépecés…

O affamés jabots,
Cessez donc de faucher
Un à un nos plus beaux
Trublions du passé !