Ligne vide = nouvelle colonne. Limitées par la somme des largeurs, en pratique ~7.
Le style est imposé, ne supporte quasiment que :
*Italique (donne gras)
*Souligné (donne gras)
*Barré
*Police plus grande
Cet écrit fut offert à tous les joueurs incarnés lors de Noël 2008 et n'est pas disponible en jeu.
(obtenu par copié/collé)
Joyeux Noël…
Il est des légendes qui restent gravées dans l'inconscient collectif, des légendes qui réapparaissent d'elles-mêmes sans crier gare. Et chaque légende sait s'adapter à l'air de son temps, transportant en elle même les germes de sa floraison, répondant aux désirs de ceux qui l'invoquent.
L'univers des Hordes ne fait pas défaut à cet axiome. Et c'est de façon très naturelle que fleurit l'âme d'une vieille histoire, d'un vieux rite, d'une vieille comptine d'un autre temps ; d'une époque dont on peine à retrouver des restes…
Si vous tombez sur mon histoire, alors c'est que tout n'est pas perdu. C'est que mes efforts n'auront pas été vains. J'ai tant à vous révéler sur l'univers des Hordes. Mais d'abord je vais me présenter…
Je m'appelle Théophile HeyteBôts, je fais apparemment partie de la première vague d'arrivants dans le monde des Hordes. Je suis tombé dans ce monde sans savoir comment ou pourquoi. Tout ce que je sais c'est que nous sommes actuellement une quarantaine à être regroupés dans des reliquats de vieilles tôles qui nos servent d'abris. Nous nous nommons pompeusement des « citoyens ». En effet, il n'y a pas de chef dans notre communauté. Nous avons tous notre mot à dire. D'ailleurs, personne ne s'empêche de s'exprimer. Il n'est pas rare que certains mots passent mal et que des disputes se créent entre nous.
Mis à part ça, notre « ville » - un bien grand terme quand on parle en fait d'un bidonville malsain où chacun se vide où bon lui semble - est perdue au milieu d'un grand désert. C'est « l'Outre-Monde ». Et cet Outre-Monde est un endroit qui réserve bien des surprises. Plein de débris, de vieux bâtiments enfouis, c'est une mine d'or, pour peu que l'on sache l'explorer… Ou que l'on veuille le faire… Car ce désert est peuplé de créatures malsaines au regard aussi insondable qu'un abîme sans fond. Et ces créatures semblent être animées par un insatiable appétit pour la chair humaine. A tel point que tous les soirs, nous sommes obligés de nous terrer au milieu de nos montagnes de détritus pour échapper à leur infernale battue.
Au cours de ces effroyables évènements, certains disparaissent, d'autres deviennent fous de terreur…
Mais là n'est pas le sujet de mes propos. Non. Si je vous écris, qui que vous soyez à avoir découvert mon message; si je vous écris c'est pour vous mettre en garde contre l'inconscient collectif qui anime les légendes et les adapte à son environnement. Car, sachez que déjà certains héros d'anciennes histoires semblent refaire surface. En tout cas beaucoup sont prêts à croire en leur réapparition.
Ainsi, au travers d'événements singuliers, d'objets trouvés on n'hésite pas à invoquer d'anciens contes, vestiges d'une humanité depuis longtemps disparue.
Et c'est pourquoi après avoir retrouvé un vieux livre lors de mes fouilles, le mal a commencé. J'ai eu le malheur d'en parler, de partager cette légende avec mes concitoyens… Depuis c'est le chaos.
Aussi, avant de me taire, car je sens que quelqu'un approche, laissez-moi vous le dire : le père noël n'existe pas.
N'acceptez jamais les cadeaux qu'on pourrait vous faire si jamais cette vieille coutume resurgissait.
Rappelez-vous : dans le monde des Hordes il vaut certainement mieux offrir que recevoir.
Théophile HeyteBôts